Présentation de l’artiste et de l’exposition :
Après avoir fait mes armes en photographie et en arts plastiques, j’ai décidé de me lancer dans... le social ! A priori le lien entre les deux vocations ne saute pas aux yeux (c’est vrai) , mais mon expérience professionnelle inspire beaucoup le choix de mes créations artistiques et à l’inverse ma passion pour l’art est un plus dans la création des relations éducatives que j’entretiens avec les bénéficiaires que j’accompagne.
Même si le cursus à un peu changé, j’ai toujours été accompagnée d’un stylo à bille. Le bon vieux stylo qu’on pense immortel un peu comme un certain « Duncan Macleod né il y a 400 ans dans les hautes terres d’Ecosse...» ( j’en profite d’ailleurs pour vous confirmer que contrairement à Highlander, les stylos à bille meurent un jour)
En primaire, on avait de vielles tables en bois (peut être même plus vieille que la directrice de l’époque qui nous terrorisait) sur lesquelles il y avait des dessins, des mots d’amour, des anti sèches….une sorte d’expo intergénérationnelle de rêveurs à laquelle je me suis fait un plaisir de participer.
Ce que j’aime dans le stylo c’est qu’il est accessible à tous. Contrairement au matériel de peinture à l’huile par exemple qui vous oblige à vider votre livret A. Là au moins, pour moins de 50 centimes on a un stylo et donc un moyen d’expression (parfois même une arme) qui permet de faire passer tout un tas de messages et d’émotions.
Mis à part les gribouillis sur les bouts de feuilles volantes pendant des appels téléphoniques ou dans les marges de cahiers pendant des réunions d’équipes, j’avais un peu mis le dessin de côté. Et puis 2020, le COVID, une grossesse et je déconfine mes stylos.
J’ai commencé par reproduire des personnages de Tim Burton (que j’adore) et une copine me met au défit de lui dessiner un portrait de David BOWIE (que j’aime aussi beaucoup).
Dessiner ce visage m’a beaucoup plu et j’ai commencé a dessiner les portraits d’artistes (musicaux) que j’aimais au stylo bleu uniquement (Jimy Hendrix, Mick Jagger, Ray Charles, Ma grand-mère…).
Traduire le regard est un vrai challenge car comme dirait Cicéron (un homme de loi et grand Orateur Romain) qui est né le même jour que moi à quelques années près : « si le visage est le miroir de l’âme, les yeux en sont les interprètes »
J’ai commencé avec un format discret A4, puis A3 …, là je dessine sur du format 50 cm X 65 cm et je me suis surprise à plusieurs reprises à regarder les format 100 cm x 70 cm…( affaire à suivre…)
J’ai ensuite inclus la couleur dans mes dessins et je me suis lancée dans la reproduction d’un dessin que j’aime beaucoup de l’artiste Ariel OLIVETTI en format 50 x 65 cm….j’y ai passé plus de 3 mois…
Et puis l’idée de militer à travers mes dessins contre « l’absurde » que je prenais pleine face tous les jours dans le cadre de mon travail a commencé à me travailler (lutter contre les stéréotypes de genres, le racisme, les violences intrafamiliales, etc…)
En bref les idées ne manquent pas il faudrait juste rajouter quelques heures aux journées pour pouvoir tout faire !
En espérant que ces quelques dessins vous plairont , sinon n’hésitez pas à visiter ma page instagram : « dessinsbic » d’Art’Abic
Bonne visite !